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Lubumbashi, République Démocratique du Congo - novembre 2021 - Le P. Stefano Martoglio, Vicaire du Recteur Majeur, poursuit sa visite dans la ville de Lubumbashi. Le mercredi 17 novembre, accompagné du P. Guillermo Basañes, Supérieur de la Province d'Afrique Centrale (AFC), il a d'abord présidé la Messe pour les Directeurs des œuvres salésiennes, dans la chapelle de l'Institut Théologique ; et se référant aux lectures du jour, il a exhorté les Directeurs salésiens et les membres du Conseil Provincial à être fidèles à Dieu. La deuxième étape de la journée a été à l'Archevêché de Lubumbashi, où les Salésiens ont été accueillis par Mgr Fulgence Muteba Mugalu, Archevêque Métropolitain. Après un entretien d'environ 30 minutes, la délégation a effectué une visite guidée de l'église « Famille de Dieu » et de la cathédrale « Saints Pierre et Paul, » où le P. Martoglio a prié devant les tombes qui abritent les restes des défunts métropolitains de Lubumbashi, dont Mgr. Jean-Pierre Tafunga Mbayo, SDB. La journée du P. Martoglio s'est terminée par une rencontre avec les Directeurs.

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CELEBRATION DU SEXAGENAIRE D’AGE DU FRERE GASPARD KITIRI A BAKANJA CENTRE

La date du 25 Février 2022 était toute spéciale et particulière pour la communauté Bakanja-Magone qui était réunie autour de leur estimable confrère en la personne du Frère Gaspard KITIRI qui célébrait ses 60 ans d’âge. Cette journée inoubliable et qui reste désormais dans les annales de notre communauté, a été célébrée avec pompe et grande joie à la salésienne. Entouré de tous les confrères de la communauté et ceux venus de la cité de jeunes pour marquer d’un signe éloquent la fraternité en Don Bosco qui nous caractérise comme salésiens, le Frère KITIRI a rendu grâce au seigneur pour le don de la vie et de la vocation dont il est bénéficiaire depuis sa venue au monde. Dans son mot de circonstance, le confrère jubilaire a illustré la marche de Jésus sur les eaux de la mer. Stupéfaits et pris de panique, les disciples furent saisis d’effroi et criaient vers Jésus pour mettre fin à la tempête. A ce cri, Jésus répondit : « Ayez confiance, c’est moi, soyez sans crainte ». (Cf. Matthieu 14, 27). Notre confrère jubilaire a été marqué profondément par la réaction de Pierre qui a fait preuve de sa totale confiance en Jésus en lui demandant à son tour de marcher sur les eaux. A la réponse affirmative de Jésus : « Viens », Pierre a marché sur les eaux pour aller vers jésus, mais aussitôt qu’il eut peur de vent et douta, il a commencé à s’enfoncer et a demandé le secours de Jésus.… En épinglant son expérience très riche de la vie salésienne et de ses différentes nominations au sein de notre province AFC, le frère a de nouveau remercié le seigneur pour le don de la Foi ; car pour lui, dans notre suite du christ, nous devons continuellement restés fidèles à Lui au milieu de tourment, Lui faire pleinement confiance qu’Il est toujours avec nous et qu’Il nous tient la main. Puisque le risque de tomber dans le doute à l’instar de Pierre dans cet évangile est grand. Il a enfin demandé à chaque confrère présent à le porter toujours dans ses prières afin qu’il demeure toujours fidèle par la grâce de Dieu à la suite du christ, à l’exemple de nos premiers martyrs salésiens Louis VERSIGLIA et Calixte CARRAVARIO, en servant les jeunes pauvres et abandonnés. C’est autour d’un repas festif et fraternel que s’est clôturé cette journée de célébration du sexagénaire d’âge du Frère Gaspard KITIRI. Joseph AMISI, sdb et Pascal Kasongo,

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ENFANTS EN SITUATIONS DE RUE, UN PHENOMENE URBAIN

Quand nous voyons ces enfants dans les rues des villes, il y a une question qui surgit : pourquoi on ne trouve pas ces enfants dans nos villages ? Ainsi, nous voulons analyser le pourquoi de ce phénomène dans nos milieux urbains, pour leur socialisation marginalisée. Ce phénomène a été étudié d’abord en Amérique latine, notamment à Rio de Janeiro par le sociologue Riccardo Lucchini mais il s’est développé partout dans le monde en parallèle à l’urbanisation, c’est-à-dire dans de grandes agglomérations. Certes, « la dérive des enfants de la rue est individuelle dans les grandes villes, mais celle des gosses de banlieue est collective » ; sans exclure une convergence entre les deux mouvements des enfants de ces deux milieux. En effet, ce phénomène est complexe, car, il n’est pas seulement causé par le facteur culturel, politique et religieux. Certains enfants ont été chassés de chez eux, d’autres se sont enfuis, souvent attirés par une bande qui vit déjà dans la rue ; certains aussi sont accusés de sorcellerie par les Églises de réveil qui sont « les lieux par excellence où abondent les interprétations des rêves prémonitoires, des visions ou des révélations sur la sorcellerie des enfants » et d’autres en encore ont subi des sévices. Ce choix d’être attiré des milieux urbains, a sa source selon Anna maria Colombo « dans les formes de relations parentales vécues durant l’enfance » ; car cette étape de la vie a un grand impact selon la gestion de la résilience de l’enfant et ce milieu devient le premier lieu de socialisation de ces enfants où ils se réalisent, c’est une socialisation urbaine marginalisée : « la rue est aussi un espace de socialisation, un terrain d’aventures, de plaisirs, de nouveautés, un lieu de reconnaissance et de solidarité avec les pairs » . Certes, nous devons être conscients que ce phénomène n’est pas une réalité exclusive des pays pauvres, mais il faut reconnaitre qu’il a pris une ampleur tout à fait considérable dans la plupart. des pays en développement, et notamment en Afrique subsaharienne où l’urbanisation a été massive au cours des dernières décennies. C’est-à-dire ce phénomène touche actuellement les grandes agglomérations du continent Africain. Ce phénomène est davantage propre aux milieux urbains et semi-urbains, car en Afrique en général et en R.D. Congo en particulier, la majorité des villages n’ont pas de rues et la présence d’un enfant sur le chemin inquiéterait ou interpellerait toute la communauté et surtout sa famille et ferait l’objet d’une palabre au village ou cité. Ainsi, nos grandes villes de la R.D.Congo : Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu, Mbuji mayi etc., ne sont pas épargnées par cette réalité qui est urbaine, complexe, qui a plusieurs causes et qui a pris de l’ampleur déjà depuis une certaine période. Car, dans ces villes, les valeurs de solidarité qui se vivaient jadis, font parfois défaut à un certain niveau. L’enfant orphelin, ou abandonné, n’est plus pris systématiquement par un membre de la famille, comme était dans l’Afrique ou la R.D.Congo traditionnelle. Lulinda Aimé, sdb

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LE SUPERIEUR PROVINCIAL DES SALESIENS DE DON BOSCO AFC A SALAMA

La mission salésienne s’accomplit selon les exigences héritées de don Bosco en faveur des jeunes, surtout les plus pauvres de la société. Le mobile qui dynamise cette visée idéale dans l’Eglise notre mère appelle des mesures d’accompagnements pour le mieux des acteurs de la question, nommément les salésiens de don Bosco et la famille salésienne locale dans le cas échéant. A l’occasion, il convient de signifier dans cette même perspective d’affermissement pour le compte de l’effectivité de la mission la visite provinciale qui a eu lieu dans l’œuvre Salama, effectuée par le Père Provincial Guillermo basanes sdb pendant cinq jours pleins, du 24 au 28/02 de l’année en cours. Quelle joie et surtout quel espoir pour une brillante mission au sein de l’Eglise d’avoir eu ce temps de réflexion, par la même occasion d’écouter et de discernement avec le supérieur provincial pour le progrès de l’œuvre Salésienne de SALAMA/ Saint JEAN BOSCO. A SALAMA, le père Guillermo Basanes s’est contenté d’un programme lucidement concocté afin d’approcher dans le moindre détails l’immensité de l’œuvre. Cibles potentielles furent les secteurs de l’œuvre pris en cinq : l’école Institut Technique Salama/ DON BOSCO, la Maison de formation culturelle et Chrétienne SAFINA, la chapelle SALAMA/ DON BOSCO, L’oratoire SAINT JEAN BOSCO, l’Ecole Supérieure d’Informatique Salama avec au cœur la communauté salésienne animatrice qui ne servit de points de départ comme aussi de conclusion pour le Provincial conformément au programme de sa visite à SALAMA. De l’accueil bien matinal dans l’œuvre avec la célébration eucharistique en communauté à la visite déjà en cet avant-midi après son arrivée, le père Provincial fit de la simple et objective de manières son début de la visite paternelle dans l’œuvre SALAMA. Avec ces impressions positives et promettantes, le supérieur provincial combinait rencontres avec ses confrères et celles avec les membres de la famille salésienne selon évidemment les secteurs de l’œuvre. Pour commencer, la joie fut ressentie du côté d’environs 165 collaborateurs de l’ITSALAMA/DON BOSCO suite au partage fraternellement vécu en date du vendredi 25/02 dans le début d’après-midi, et de même avec l’équipe pastorale de l’école qui l’accueillit à SAFINA pendant son évaluation semestrielle. A ESIS, ce fut lors du dernier jour de sa visite lundi 28/02 qu’il rencontra les collaborateurs de l’institut supérieur pour fixer l’objet de la mission et écouter les aspirations des membres. Alors qu’en date du dimanche après-midi, étaient en dialogue les membres de la famille salésienne : salésiens de don BOSCO, filles de Marie auxiliatrice (Sr YOLLANDE), volontaires de don BOSCO, coopérateurs et anciens élèves de don Bosco dans la salle pastorale de SAFINA autour du provincial pour faire un point sur l’animation de l’œuvre SALAMA. En conclusion de sa visite de cinq jours pratiquement consacrés au travail de d’accompagnement, le provincial Guillermo Basanes s’était évertué à encourager la famille salésienne, fidèles chrétiens et les collaborateurs de l’œuvre, signifiant la noblesse de la contribution de chacun à la mission de l’œuvre locale. Auprès de ses confrères, ayant légué des orientations et recommandations dans l’intérêt de la mission, l’heure précédant son départ du soir 28/02 fut laissée au traditionnel fraternel et festif repas bouclant son passage canonique dans l’œuvre. <<< Le Samedi 26 Février en après-midi, après avoir reçu le comité des parents de l’institut Technique Salama, le tour était au noyau des jeunes de la maison de Formation culturelle et Chrétienne Safina. Le Provincial a signifié que cette Maison a une mission spécifique accomplissant les deux dimensions essentielles à l’épanouissement juvénile : La culture et la spiritualité. Safina reçoit des milliers des jeunes tout au long d’une année. Je voudrais que Safina se reconnaisse comme étant ‘un signe’ c’est-à-dire l’impact visible, une empreinte indélébile dans la vie du jeune qui a effectué son passage à Safina a confié le Père Provincial. Les jeunes réunis autour du Provincial ont échangé dans une belle entente et ce partage s’est clôturé par une prise de photo familiale. Le Dimanche 27 Février 2022, Huitième Dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique C, poursuivant sa visite, le Père Guillermo Basanes a présidé la célébration eucharistique au sein de la chapelle saint Jean Bosco qu’il a qualifié de sommet de sa visite dans l’œuvre de Salama. Le Père Provincial a commenté les textes liturgiques que l’Eglise a proposé à notre méditation. Dans la première lecture extraite du Livre de Ben Sira le Sage : Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé, la deuxième lecture de la première lettre de Saint Paul apôtre aux corinthiens : Dieu nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ et enfin la péricope de l’évangile selon Saint Marc : ce que dit la bouche c’est ce qui déborde du cœur. Quand l’ignorance déborde dans le cœur, c’est l’ignorance qui sort de la bouche Chaque Dimanche le Seigneur ouvre sa bouche de laquelle sort des paroles de sagesse qui doivent inspirer notre vie chrétienne a-t-il dit. S’inspirant de quelques images de cet évangile, le Père a invité les chrétiens à méditer une parole pour changer la vie de tous les jours. Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle ? La vision est donc indispensable dans notre vie chrétienne. L’évangile nous interroge Est-ce que tu vois ? Est-ce que nos pasteurs voient ? Le disciple n’est pas au-dessus du maitre. Si on fait ceci avec le bois vert que fera-t-on de l’arbre sec. Cela nous apprend à embrasser la vie chrétienne comme le maitre a affirmé le Provincial. Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’œil de ton frèrealors que la poutre qui est dans ton œil tu ne la vois pas ? La correction fraternelle commence par ma propre conversion ! Un appel à la conversion auquel le temps de carême que nous commençons la semaine prochaine nous invite par sa couleur violète. Il est plus facile de voir les erreurs et faiblesses des autres, une vision très claire des péchés des autres…C’est pourquoi le sacrement de réconciliation est difficile parce quec’est là que j’explique la poutre qui est dans mon œil. C’est le sacrement le plus honteux, qui nous fait mal et pourtant qui nous fait plus bien parce que je sors béni, guéri, ressuscité par l’embrasement du père miséricordieux. Mais il faut commencer par montrer ses propres blessures donnant l’image d’un malade qui cache ses blessures au médecin. Nous cachons nos maladies et blessures spirituelles à notre mèreéglise qui a le pouvoir de guérir et redonner la vie a souligné le Père Guillermo. Marie qui a dit : ‘je suis la servante du Seigneur qu’il me soit fat selon ta parole’ a produit un bon fruit, Jésus. Que Dieu nous aide à avoir sa vision, à le suivre jusqu’ à la croix à êtreradicaux avec les péchés et qu’il renouvelle notre cœur en mettant d’abondance sa parole pour que constamment de nos cœurs sortent des paroles de grâce a conclu le Père Provincial. Après la célébration eucharistique, Le Provincial s’est entretenu avec quelques fidèles et a disposé un temps d’échange avec le comité de la chapelle et responsables des groupes et mouvements où il les a invités à faire grandir l’amour au sein de cette communauté ecclésiale souple et simple. Vital MBUYI Sdb et Matthieu MULOLO

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VISITE CANONIQUE DU PERE TRYPHON KALIMIRA (VICAIRE PROVINCIAL) AUX CONFRERES DE BELGIQUE ET ITALIE

C’est en date du 13 janvier au 12 février 2022 que le Père Tryphon a effectué la visite canonique aux confrères de la Belgique et de l’Italie. Après son arrivée en Italie, le père s’est rendu en Belgique. Cette visite aux confrères a été un moment surtout de bien vouloir rencontrer quelques confrères qui séjournent pour des motifs variés (maladie, vacances …). Les confrères ont été émus de la visite du Père et ont manifesté leur proximité envers notre Province à travers surtout la prière. Après la Belgique, le Père Tryphon, Vicaire du provincial, est allé en Sicile (Italie du sud) où il a rencontré les confrères étudiants et formateur de l’Institut de théologie saint Thomas d’Aquin de Messine. En général, cette visite a été une rencontre d’un père, d’un frère et d’un ami à l’écoute de ses confrères pendant le colloque personnel. Lors du moment de la rencontre d’ensemble, le père a présenté ses vifs remerciements pour l’accueil qui lui avait été réservé. Il a été satisfait de la rencontre avec les confrères de Messine. Après Messine, le Père s’est dirigé vers Palerme où il a rendu visite aussi à notre confrère (diacre) Martin Kalwiba (missionnaire en Tunisie). Il est allé aussi à Turin pour visiter les confrères missionnaires Jean Paul MATALA et Ruphin KINEME. A la conclusion de la série des rencontres sectorielles et personnelles avec les confrères, à la veille de son retour à Lubumbashi, le Père Vicaire du Provincial a réuni tous les confrères vivant à Rome pour la conclusion de sa visite. Un moment d’échange et d’écoute mutuel. Somme toute, le Père a remercié tous les confrères pour l’accueil, l’esprit de partage et le climat d’écoute. Il a encouragé les confrères à l’optimisme et au sens du sacrifice face aux exigences académiques. Par la suite il a invité les confrères à être prudents à l’égard de la situation sanitaire du moment. (COVID 19). « Ne vous sentez pas seuls, nous a-t-il dit. Tous les confrères de la Province vous soutiennent d’une manière ou d’une autre, surtout par leur prière ». Guelor MBUMB, sdb et Jean Paul NGOIE, sdb

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VISITE EN AFC DE DON IVO, DELEGUE MONDIAL DE LA FORMATION

Le mardi 15/02/2022, s’est tenu le Curatorium pour la maison de formation Saint François de Sales du Théologicum ; une maison internationale qui en son sein, accueille pour cette année les confrères de quatre provinces salésiennes pour leur formation théologique. Ont pris part à cette rencontre : - Le Père Ivo, Délégué mondial chargé de la formation ; - Le Père Guillermo, Provincial de L’AFC ; - Le Père Manolo, Provincial de L’ACC ; - Le Père Célestin, Provincial de AGL et le Père Innocent, Provincial du Madagascar qui ont participé online à laditeactivité ; - Le Père Tryphon, Vicaire provincial de l’AFC ; - Le Père Eduard, Économe provincial de l’AFC. Le Theologicum Saint François de Sales, honoré de recevoir ces supérieurs, a commencé la journée avec une messe présidée par le Père Ivo à laquelle ont participé tous les confrères de la ladite maison. Autour de nos Provinciaux, le Père Ivo dans son mot conclusif du Curatorium exhortait sur : - le fait d’engager tous les confrères de la communauté dans le processus de discernement qui est aujourd’hui un impératif incontournable ; - l’attitude d’ouverture à l’Esprit Saint qui, seul peut sonder le cœur de l’homme ; - apprendre par la vie et des autres tout en étant conscient de la grandeur de la mission qui nous est confiée et en comptant surtout sur la grâce de Celui qui nous envoie dans sa vigne. Parlant de la responsabilité, il n’a pas manqué d’insister sur la formation des ressources personnelles. Paternellement, son invitation portait aussi sur la prise en compte des paroles que le Pape François adresse à l’Eglise et à la jeunesse : « …quand il te demande quelque chose ou quand, simplement, il permet ces défis que la vie te présente, il attend que tu lui accordes une place pour pouvoir t’élever, pour te faire progresser, pour te faire mûrir. Cela ne le dérange pas que tu lui exprimes ton questionnement. Ce qui l’inquiète, c’est que tu ne lui parles pas, que tu n’ouvres pas sincèrement le dialogue avec lui » ; dit le Pape François dans son exhortation apostolique Cristus Vivit. « ... Parce que seul celui qu’on aime peut être sauvé. Seul celui qu’on embrasse peut être transformé. L’amour du Seigneur est plus grand que toutes nos contradictions, que toutes nos fragilités et que toutes nos petitesses. Mais c’est précisément à travers nos contradictions, nos fragilités et nos petitesses qu’il veut écrire cette histoire d’amour. Il a embrassé le fils prodigue, il a embrassé Pierre après son reniement, et il nous embrasse toujours, toujours, toujours après nos chutes, en nous aidant à nous relever et nous remettre sur pieds. Parce que la véritable chute, - attention à cela – la vraie chute, celle qui est capable de ruiner notre vie, c’est de rester à terre et ne pas se laisser aider » ; ajoute-t-il. Ainsi, après les vêpres et le repas partagé fraternellement a pris fin l’ambiance qui a marqué non seulement la journée mais aussi chaque confrère. Un jour après la rencontre au Théologicum interprovincial de Lubumbashi, le Père Ivo Coelho a présidé le jeudi 17 Février 2022 dans la matinée, la seconde rencontre du Curatorium dans la province d’Afrique Centrale au Poste-Noviciat Saint Jean Bosco de Kansebula, situé à plus de 17 Km de la ville de Lubumbashi. Notons que ce Curatorium a réuni autour de lui Don Ivo, Don Alphonse Owoudou (Régional de la région Afrique et Madagascar), les Provinciaux de nos deux provinces AFC et ACC, respectivement Don Guillermo et Don Manolo, DonTryphon KALIMIRA, Don Edward KINSAMBA et les conseillers locaux : Don David MUBENGA ( Directeur de la communauté), Don Dieudonné BESA (Vicaire et Directeur Général de l’Institut), Don Dominique KUBUYA (Économe de la communauté), et le Frère Cyprien BWANGI(Administratif de budget). Ils ont eu à tabler sur des questions importantes concernant la formation en général et celle du Poste-Noviciat en particulier. Le Post Noviciat de Kansebula compte en son sein 83 jeunes confrères philosophes et 8 confrères formateurs permanents. Commencé à 8h45, le Curatorium du philosophât de Kansebula a pris fin autour de 12h45. Dans la seconde moitié de la journée, le P. Ivo et le P. Alphonse ont tenu une assemblée de tous les confrères pour plus de proximité avec les jeunes en formation. S’en est suivi la prière des Vêpres et le partage du repas fraternel. Déogratias MURHULA Sdb & Irénée KABANGE Sdb

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ÉDITORIAL AFC News Février 2022

Au moment du lancement de ce numéro de AFC NEWS, ils sont en train de se dérouler dans la voisine Angola les très solennelles, populaires et émouvantes funérailles de notre confrère, Mons. Jésus Tirso Blanco, évêque de Lwena – Moxico. Si nous avions une communauté salésienne proche de la frontière sud-ouest du pays, j’aurai demandé tout de suite aux confrères de prendre la route et de s’y rendre au nom de toute la Province. Qui était Mons. Tirso Blanco ? Un salésien de Don Bosco, prêtre, né en 1957 et ordonné en 1985. Originaire de la Province Salésienne de Buenos Aires (Argentine) est arrivé en Angola en 1986. Il est donc de la génération des pionniers de cette présence angolaise, initiée en 1981. Il a été envoyé à la deuxième fondation salésienne en Angola, à Lwena, dans la province de Moxico. Pendant des temps dramatiques et très durs de guerre. A Lwena et dans d’autres fronts de mission, il a toujours brillé par son identité salésienne, sa passion apostolique, son travail inlassable, sa créativité sans limite, sa capacité d’engager n’importe qui pour la mission commune. Il a aimé les jeunes avec passion et audace. Dans cet esprit et témoignage il a été plusieurs années Délégué Provincial pour la Pastorale des Jeunes. Nous nous sommes retrouvés ensemble au début de mon service comme Supérieur de la Vice-Province ANG, et lui, comme mon Vicaire. Nous avons vécu ensemble deux ans (2006-2007) d’intense service parmi nos confrères et les jeunes. Avec un « vulcain pastoral » pareil à ma droite, je vous assure, je me reposais en paix. Il était dur pour nous tous quand. Si tôt, il fut nommé évêque en novembre 2007. Immédiatement délai, il s’est mis bravement au travail, dans un diocèse de dimensions gigantesques, sur en territoire absolument détruit par la guerre : une église, une société et un territoire à reconstruire. Son travail de 14 ans au service de cette église locale fut sans doute colossal. Quelques petits indicateurs dans le diocèse : 15 nouvelles congrégations religieuses, la réouverture du Petit Séminaire, 25 nouvelles paroisses / chapelles / sanctuaires, 13 nouveaux presbytères. Ayant obtenu deux licences en même temps, en 90, après deux ans d’études simultanées, dans les filiaires de missiologie et communication sociale, il mettait largement au service de la mission tout son savoir-faire, sa sagesse et sa créativité. Vous en trouverez maintenant large information sur les réseaux sociaux. Paix à son âme ! P. Guillermo BASAÑES

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Visite du P. Stefano Martoglio à Lubumbashi et dans la vallée de la Kafubu

Le Vicaire du Recteur Majeur des Salésiens de Le P. Bosco, le P. Stefano Martoglio, a visité, ce mardi 16 novembre 2021, la vallée de la Kafubu, située à plus de 17 Km de Lubumbashi dans le diocèse de Sakania-Kipushi. Signalons que vers 8h du matin, Il a tout d’abord commencé par se rendre à la Cité des Jeunes de Lubumbashi, où il admiré cette grande œuvre qui offre une formation professionnelle en grande partie aux jeunes vulnérables. Dès son arrivée dans la vallée de la Kafubu, le P. Martoglio a commencé par visiter le cimetière de la Kafubu où il s’est recueilli sur les tombes des premiers missionnaires et des tous les confrères salésiens. Ensemble avec le Père Guillermo Basañes, Provincial de l’Afrique Centrale (AFC), et de son Vicaire, le père Tryphon Kalimira, ils ont prié pour le Frère Pierre Libayi et Père Thomas Muzinga décédés successivement le 24 octobre et le 09 novembre 2021. Ensuite, le P. Martoglio s’est rendu à l’Evêché du diocèse de Sakania-Kipushi. Il a été chaleureusement accueilli par Monseigneur Gaston Ruvezi, SDB, évêque de Sakania-Kipushi, en présence des quelques prêtres du diocèse. Une visite, qui selon le discours du Vicaire général du diocèse, l’Abbé Gaspard Mofia, est une occasion d’action de grâce, de reconnaissance sincère, et d’un souhait d'amour. Un discours qui loue la présence et les efforts fournis par la congrégation salésienne dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la formation des agents pastoraux dans le diocèse. Difficile de passer dans la vallée de la Kafubu sans visiter les filles de Marie Auxiliatrice. L’accueil du Vicaire du Recteur Majeur y a été marqué par des chants d’actions de grâce des novices et des élèves de Kwesu. Avant de quitter la communauté des filles de Marie Auxiliatrice, le P. Martoglio a reçu un cadeau symbolique de la part de la directrice de la communauté, qui lui a demandé de prier pour la République Démocratique du Congo avec l'accompagnement de la vierge Marie. Chants et cris de joie ; c’est dans cette ambiance de la joyeuse joie chez le « Don Bosco » de Kansebula que le P. Martoglio a été accueilli au philosophât Saint Jean Bosco de Kansebula par les confrères de la communauté. Après le mot de bienvenue dit par le P. Dieudonné Besa, Directeur Général de l’Institut, le P. Martoglio a profité de l’occasion pour transmettre les salutations du Recteur Majeur aux confrères. Honoré par cet accueil, le Vicaire du Recteur Majeur a pris le temps de saluer personnellement chaque confrère jeune confrère, une façon de manifester davantage la proximité et de les encourager. Marqué par cette visite qui transmet de l’amour et de la considération à l’égard des jeunes en formation, le P. Martoglio a partagé un temp de fraternité avec toute la communauté.

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Le Vicaire du Recteur Majeur a visité les présences salésiennes de Bukavu et de Nyakadaka

Mercredi 10 novembre 2021, le P. Stefano Martoglio, Vicaire du Recteur Majeur des Salésiens de Don Bosco, a poursuivi sa visite dans la partie sud de la délégation Saint Joseph AFC-EST, et ainsi, après Goma, il a visité tour à tour les communautés salésiennes de Nyakadaka et de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo. Il a été accueilli chaleureusement par les jeunes et plusieurs collaborateurs laïcs des Salésiens de Bukavu et de Nyakadaka. Se confiant à Jambo Vijana, le Père Martoglio s’est dit très satisfait du grand travail accompli par les Salésiens de Don Bosco en faveur des jeunes dans les trois œuvres qu’il a visitées jusque-là (à savoir Ngangi, Bukavu et Nyakadaka). Aux jeunes de la délégation Saint Joseph, le Père Martoglio leur a demandé de voir à travers ses confrères salésiens le cœur de Don Bosco et celui de Dieu. Il leur a fait savoir que la présence des Salésiens dans cette contrée est une bénédiction pour eux. A Don Bosco Bukavu, le P. Martoglio a communié avec les membres de la famille salésienne de Bukavu à travers une célébration. Illustrant la parabole biblique des dix lépreux guéris par Jésus dont il n’y avait qu’un à revenir vers Jésus pour la reconnaissance du bienfait, le Vicaire du Recteur a invité tous les jeunes à être reconnaissants dans la vie, à ne pas oublier tous les bienfaits que les Saléiens font à l’égard. Tard dans la soirée de ce mercredi, le P. Martoglio, accompagné des P. Tryphon Kalimira, Aurélien Mukangwa, Piero Gavioli et Justin Kamwira (de la communauté salésienne de Bukavu), a rendu visite à l’Archevêque de Bukavu, Monseigneur François-Xavier Maroyi. Par cette occasion, le Vicaire du Recteur Majeur a remercié l’Archevêque pour sa collaboration fraternelle et paternelle dont il fait preuve à l’égard des Salésiens de Don Bosco œuvrant dans sa juridiction ecclésiastique. Jeudi 11 novembre 2021, le P. Stefano rencontrera en assemblée des confrères tous les Salésiens de Don Bosco des communautés de Bukavu, Nyakadaka et Uvira.

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L’ouverture de l’année académique 2021-2022 à l’Institut de Théologie Saint François de Sales

L’ouverture de l’année académique 2021-2022 à l’Institut de Théologie Saint François de Sales a eu lieu le vingt-cinquième jour du mois de septembre de l’année 2021. Trois moments importants ci-après étaient inscrits au programme du jour : la célébration de la messe à l’Esprit-Saint, la séance académique, le partage d’un cocktail fraternel. Marquée par la présence de tous les étudiants et de quelques professeurs, la célébration de la messe à l’Esprit-Saint, présidée par le supérieur provincial des salésiens de Don Bosco, débuta à 9 h juste au rythme des chants d’allégresse. Dans son homélie, focalisée sur la figure de saint François de Sales, le président de l’eucharistie a tout d’abord exhorté l’assemblée des fidèles à « Faire tout par amour, rien par force » ; il a, ensuite, découragé la théologie de la peur dans le chef des étudiants ; enfin, sur le chemin de laconnaissance théologique, disait-il, « il faut savoir interroger Dieu avant d’interroger les professeurs ». A la suite de la célébration eucharistique la séance académique était au rendez-vous. Quatre mots de circonstances ont caractérisé la dite séance. Il s’agit, au premier abord, du mot d’ouverture de l’année académique prononcé par le supérieur provincial,ensuite du discours académique du directeur général de l’Institut, du mot du secrétaire général académique, enfin, du mot d’encouragement du vicaire provincial. Au terme de deux moments précédents, l’utile a cédé place à l’agréable. Dans un climat de joie et sous un fond musical les convives se sont réunis dans la salle multimédia du Theologicum autour d’un cocktail fraternel. Autour de 13 h juste, une prière entonnée par le directeur de communauté a signé la fin de l’ouverture de l’année académique.

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Ouverture de l'année académique et pastorale à Kansas

Comme à l’accoutumé, lors de chaque grandes vacances, les confrères de Kansebula sont insérés dans différentes communautés de Lubumbashi ainsi que celles de la botte pour les activités des vacances. Il s’agit d’une belle expérience accordant l’opportunité d’avoir une lumière sur le stage pratique. Au terme de ce séjour, et après une semaine en famille, ce fut la rentrée communautaire : en premier lieu nos confrères Néo-profès, suivie de deux autres promotions. C'est depuis le 05 septembre que la maison a accueilli la grande équipe de 32 néo-profès pour la première année. Avec l’arrivée de tous les autres confrères anciens le 12 du mois, sans hésitation,la communauté fut au grand complet. Grande a été notre joie cette fois-ci de retrouver parmi nous le même jour à notre compagnie le père Guillermo, notre provincial, afin de nous encourager et de nous apporter son soutien pour cette nouvelle année académique et pastorale. Dans sa perspective d’être plus proche des confrères, il y est revenu le samedi 18 pour une messe d’invocation à l’Esprit Saint et pour déclarer ouverte l’année. Deux aspects résument son speech : l’Ecoute et l’Examen de Conscience. Tels sont d’après lui les grandes facultés à développer en vue d’une bonne réussite de cette année. Comme à la salésienne, cette journée a été agrémentée par tant d’autres activités : le mot de circonstance du Directeur Général de l’institut, père Besa, suivit de celui du provincial. Et enfin, dans l’ambiance festive, il eut une séance des scènes philosophiques où les confrères finalistes ont exposé certaines pensées des quelques figures emblématiques de la philosophie et des autres dimensions de travail et de formation (pastorale, accompagnement spirituel, le sacrement de réconciliation, la salésianité et le travail manuel) que regorgent cette communauté. Ceci dans l’objectif de faire comprendre aux invités et surtout à tous nos confrères nouveaux, membres de la maison comment fonctionne Kansebula. Il n’y a pas que les études mais elle offre une formation intégrale salésienne. Tout est bien qui finit bien, ce n’est qu’au tour de 16h que fut bouclée cette journée avec la bénédiction du Père David MUBENGA, directeur de la communauté. Ainsi, notre année académique et pastorale est dite ouverte. Puissent vos prières nous accompagner afin qu’elle soit pour nous une année si riche en croissance salésienne et en connaissance de Dieu. Dieu-merci BONE, Sdb

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